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La France en relief
C'est tenu
au Grand Palais à Paris
du 18 janvier au 17 février 2012
une exposition des plus grand plans-reliefs français
Sinon voici un lien présentant le musée permanent des plans-reliefs qui se trouve aux Invalides à Paris.
Les plans-reliefs, maquettes historiques de villes fortifiées, représentant les villes frontières de France, servaient au roi d'arme de dissuasion lors de visites d'ambassadeurs pour montrer la difficulté de prendre ces places fortes mais surtout d'améliorer leurs défenses en fonction des progrès des tirs de canons qui auraient pu occasionner des dommages sur la ville.
Certaines de ces maquettes faisant plus de 160 m2 et n'ayant jamais été vues par le public, c'est l'occasion de les découvrir.....
Je vous recommande de regarder cette vidéo parlant de l'histoire des Plans-Reliefs:
SEIZE LIEUX À CONTEMPLER
Sous la verrière du Grand-Palais, seize plans-reliefs sont exposés, groupés en quatre thèmes :
Les Alpes : Fort-Barraux (Isère), Montmélian (Savoie), Exilles (Piémont, Italie), Fenestrelle (Piémont), Embrun (Hautes-Alpes), Grenoble (Isère), Briançon (Hautes-Alpes), Mont-Dauphin (Hautes-Alpes).
L’Est : Besançon (Doubs), Neuf-Brisach (Haut-Rhin), Strasbourg (Bas-Rhin).
Le Nord : Luxembourg (Grand-Duché de Luxembourg), Berg-op-Zoom (Pays-Bas), Saint-Omer (Pas-de-Calais).
Ville de Grenoble
Ville de Briançon
Recherchez là dans son plan relief
Heureusement des jumelles étaient à disposition
Ville de Brisach (Haut Rhin)
Ville de Besançon
Ville de Cherbourg
Ville de Brest
Ville d'Embrun (Hautes Alpes)
Ville de St Omer (Pas de Calais)
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Making-of de l'exposition "La France en relief"
dans la Nef du Grand Palais de Paris
Vidéo très intéressante sur l'histoire des plans reliefs
Restauration des Plans-Reliefs
LES LIMITES DES TIRS D’ARTILLERIE
Pourquoi les plans-reliefs reproduisent-ils de vastes étendues de campagne au lieu de se limiter à la place forte elle-même ?
Parce qu’il fallait aller jusqu’aux limites des portées de tirs d’artillerie. Ce sont les canons qui ont fait naître les nouvelles techniques de fortification, mises en valeur sous forme de plans-reliefs.
Deux siècles plus tard, lors de la guerre de 1870, la puissance accrue de l’artillerie ôtera toute efficacité défensive aux places fortes. Ce sera la fin des plans-reliefs. L’un des derniers d’entre eux, celui de Strasbourg, est exposé au Grand Palais.
Mis en chantier en 1830, actualisé jusqu’en 1863, il montre la ville peu avant son annexion par le Reich, avec sa première gare ferroviaire et ses premiers gazomètres. Image, suspendue dans le temps, d’un moment de basculement
Article dans le 20 MINUTES du 19/01/2012
Créé le 19/01/2012 à 05h04 -- Mis à jour le 19/01/2012 à 10h59
La nef du Grand Palais est métamorphosée pour accueillir les seize maquettes de villes françaises, dont par exemple, les défenses de Vauban à Strasbourg. PHOTOS : A. GELEBART / 20 MINUTES
EXPOSITION - La nef du Grand Palais accueille depuis mercredi seize plans-reliefs de villes françaises...
Avec la 3D, le cinéma n'a rien inventé. Tout aussi spectaculaire, le plan-relief, ancêtre de la carte d'état-major, est apparu il y a près de 500 ans. Et son histoire, intimement liée à la géographie, devrait faire le bonheur des visiteurs de la nef du Grand Palais, un mois durant, à Paris.
Evaluer les failles en défense
Seize maquettes de villes frontalières, des Alpes à la côte Atlantique en passant par l'Alsace et les Flandres, enjeux stratégiques et militaires pour la France de Louis XIV à Napoléon III, sont exposées sur des tables gigantesques.
Ces maquettes au 1/600 sont indissociables de l'évolution de l'artillerie et de l'invention du boulet, qui, dès le XVe siècle, pilonnait les villes assiégées. Le plan en 3D, avec ses dénivelés, permettait d'évaluer les failles en défense, comme on dirait au foot. En France, c'est Louis XIV qui imposa le plan-relief. Luxembourg, Strasbourg, Besançon… Il fallait protéger ses conquêtes. « Les maquettes sont devenues de plus en plus grandes du fait de l'accroissement de la portée des canons », raconte Max Polonovski, un des commissaires et directeur du musée des Plans-reliefs.
Des miroirs pour démultiplier les perspectives
Conçue en partenariat avec son « petit » musée situé depuis 1997 dans une galerie des Invalides et le futur « grand » musée de l'Histoire de France, qui ouvrira en 2013, l'exposition « La France en relief » offre une occasion exceptionnelle de découvrir des pièces qui, pour beaucoup, étaient devenues invisibles, car rangées dans des caisses. Elles ont pourtant toujours eu vocation à être exposées.
Au Grand Palais, des panneaux soulignent à quel point Napoléon III était fier de montrer le plan-relief de Cherbourg, le dernier et le plus grand jamais réalisé (160 m2), à la reine Victoria. L'exposition ne manque pas d'anecdotes et d'aspects ludiques, comme cet habile jeu de miroirs qui démultiplie les perspectives, tandis que des longues vues permettent au visiteur de se prendre pour Napoléon perché sur une colline.
Enfin, des cartographies numériques de ces villes sont présentées en partenariat avec Google, prouvant que cette histoire n'est pas tout à fait terminée.
Le Musée des Plans Reliefs Aux Invalides à Paris
La collection française des plans-reliefs est l’héritière d’une tradition née au XVIe siècle en Europe. Il était en effet courant pour les ingénieurs militaires de réaliser des maquettes pour représenter leurs projets de fortifications, les forteresses d’un territoire, ou encore les travaux de siège dirigés contre une ville.
La collection de Louis XIV est née en 1668, avec la commande que Louvois, ministre de la guerre, passe à Vauban du plan-relief de Dunkerque. La réalisation des premiers plans-reliefs avait pour objectif d'accompagner les travaux de fortification menés par les ingénieurs de Louis XIV dans les places fortes des Flandres espagnoles récemment conquises. Conçues comme de véritables outils d’expertise à distance pour le roi et son état-major, les maquettes figuraient en trois dimensions l’état d’avancement des travaux dans une place forte, présentant d’abord les projets, puis les réalisations en cours, et enfin les fortifications achevées.
Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les plans-reliefs étaient réalisés au sein même des localités représentées, par des ingénieurs militaires travaillant aussi bien à l’édification des fortifications des places fortes françaises qu’à la confection de maquettes des même sites. Chacun utilisait une méthode de fabrication qui lui était propre ; il en résultait une grande variété des formes, des échelles et des techniques de construction. Outre la différence de qualité des matériaux utilisés, les premiers plans-reliefs, construits rapidement, étaient souvent inexacts, les formes et représentations urbaines étant souvent simplifiées.
L’adoption de l’échelle unique d’un pied pour cent toises (environ 1/600) pour la représentation des places fortes du royaume ne devient effective qu’à partir des années 1680. On eut cependant recours à une échelle plus détaillée pour la réalisation des sites moins étendus comme les forts isolés (1/95 pour le château d’If ou 1/183 pour le fort Saint-Nicolas de Marseille) ou les plans reliefs commémoratifs (1/411 pour Montmélian).
Aux Invalides, on peut voir 28 plans-reliefs de fortifications de la Manche, du littoral atlantique, des Pyrénées et de la Méditerranée. Une quinzaine d’autres maquettes, concernant les villes du Nord, sont en dépôt au Musée des beaux-arts de Lille.
ville de St Tropez
Voici son lien en cliquant ici